Il
Pleuvine
Sur la ville,
Pluie mandoline
Sous un ciel fébrile
Lentement s’achemine
Dessus l’ardoise des tuiles…
Lorsque la brise s’acoquine
Aux fenêtres fermées immobiles,
Le regard doux des enfants imagine
Leur belle maison plantée au cœur d’une île,
Vitres en pleurs que leurs petites mains câlinent…..
Rideaux s’ensoleillent aux couleurs printanières
Parfumés au monoï sur soie océane,
Ondulant comme vagues chevalières
Dans les têtes des gamins qui planent…..
Hélas si la pluie cesse entière
Et que leur rêve se fane,
Il faudra vivre hier
Sans présent qui glane….
Adieu banane
Île fière,
Havane
Terre……..
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***