Des vers pour les verres mentholés
Et vienne cette brise de l'après-midi
Chargée de son pouvoir de détente
Le dimanche et les jours avec « -di »
S'impose au goût le thé à la menthe
Sans voix qui énerve ou voix qui médit
Et vienne cette brise de l'après-midi
Un bon parfum embaume les champs
Inhérent au rêve d'un beau paradis
Les lèvres offrent aux verres leurs chants
Les maux s'estompent et l'espoir grandit
Chargé de son pouvoir de détente
L'eau mentholée adoucit toutes les humeurs
Le voyage vers un doux ailleurs nous tente
Voltigent les esprits, sont émus les cœurs
On voit le désert et le bédouin sous sa tente
Le dimanche et les jours avec « -di »
On s'adonne aux plaisirs de l'échange
On récite ce que les beaux vers ont dit
La paix règne comme au pays des anges
Et même en été la vaste plaine verdit
S'impose au goût le thé à la menthe
Et le réel despotique perd de son poids
On écoute , ému , des récits et des contes
Sont visibles les villes d'Athènes et de Troie
A la vie se réveillent et rois et amantes
Sans voix qui énerve ou voix qui médit
On s'unit faisant fi des lois du temps
Quand c'est mardi , on ne pense à mercredi
Toute l'année est un éternel printemps
Et la brise souffle pour aviver les brindilles