Tu t'allonges là aussi blanche
que la nappe d'un beau dimanche,
tout en restant frêle et muette
te contempler ainsi m'inquiète,
Toi ma douce amie de toujours
grimée par tes ennuis vautours,
quel serait l'acte lénifiant
pour que tu vives comme avant,
Arrache au soleil son crayon
et maquille toi d'un rayon,
approche toi de la fenêtre
admirer la flore renaître,
Ne fais pas comme ce nigaud
affalé sur son noir bureau,
cherchant la folle inspiration
perdue dans sa concentration,
J'entends bien que tu me désires
par ta poitrine qui soupire,
veux tu devenir mon esclave
poétisé dans mon enclave,
Alors allonge toi ma blanche
pour que sur toi mes yeux se penchent,
je vais t'extirper du naufrage
par mon encre bleue, belle page.....
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***