Quand le vent de la mer s'en vient gonfler les voiles
Et que le frêle esquif quitte le quai du port,
Sous la voûte céleste où brillent les étoiles
Le marin, courageux, doit redoubler d'effort.
S'éloignant de la terre et de tous ceux qu'il aime
Il s'en va vers le large, avec sa solitude
Avant que de saisir le filet qu'il essaime
Pour prendre du poisson selon son habitude.
Son métier est ardu, pourtant, c'est son devoir
D'affronter le péril à travers la tempête
Car, sans lui, sa famille serait privée le soir
Or il n'a pas le droit de la mettre à la diète.
Le cœur serré, sa femme attend avec angoisse
Le retour du mari, si jamais il revient,
Elle s'en va prier souvent dans sa paroisse
Pour que veille sur lui son bon ange-gardien
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275ème Ambassadeur Universel de la Paix
Les vents sont des souffles provoqués par la respiration des anges JH