L’homme, est un peu comme un arbre,
C’est une image qui me plait,
Car loin des mots qui nous sabrent,
On peut y voir les mĂŞmes reflets.
L’homme, peut courir le monde,
Bâtir gratte-ciel et entreprise,
Rêver d’amour au creux d’une blonde,
Il garde aux pieds une emprise…
L’homme, peut boire pour oublier,
Chanter jusqu’à perdre la voix,
Attendre l’heure pour s’évader,
Mais un jour, il y repensera…
L’homme, peut fonder sa famille,
Noircir des milliers de pages,
Ecrire une histoire pour sa fille,
Mais a-t-il les clefs de la cage ?
L’homme, à tous les stades de sa vie,
Dans l’inconscience de son présent,
Ne cesse d’accroitre sa nostalgie,
Puis un détail devient pesant…
L’homme, sous ses allures d’intouchable,
D’hyperactif de l’évolution,
Même aujourd’hui, c’est regrettable,
Ne connait pas la solution…
Oui, l’homme est bien comme un arbre,
Il plante ses racines Ă la naissance,
De jour en jour durcit le marbre,
Ses racines puisent son innocence.
Mais un soir de vague à l’âme,
Il ressent le vide sous ses pieds,
Alors il part, cœur en larme,
Chercher une once de liberté.
Il part, lĂ oĂą tel un arbre,
Sa vie jadis fut semée.
C’est pour tout cela qu’il me semble, qu’à bien des égards, l’homme, ressemble à un arbre.
LoĂŻk Perrin