La page blanche de l’hiver Celle qui s’acharne sur la terre D’un ton froid et plutôt glacial Menant le destin d’un journal Gisant au fond du poêle à bois Sous les flammes chaudes qui rougeoient
La page blanche qui veut se fondre Sous les lettres en train de pondre Des vers qui deviendront si verts Comme un adieu à cet hiver L’encre des mots, couleur de trève Trace un printemps au goût de sève