Pauvre est notre poète et très riche est sa rime,
sa plume valse douce en pleurant ce vieux monde...
Il brûle ses beaux jours dans un endroit intime
à versifier sa vie seconde par seconde...
Tel un vrai troubadour par des mots qu'il escrime
il verse son encre pour l'amour d'une blonde,
il vit tant bien que mal avec un rêve infime,
l'espoir de lui offrir des étoiles fécondes...
Mais comment rester jeune en comblant l'avenir
avec de faux soleils au cœur de froids matins...
Le rideau de son ciel pour son laid devenir
et sa source chagrin vibre en passé lointain...
Il loue sa feuille blanche afin de tout bénir
avec des vers soyeux qui chantent en latin,
seuls les plus chauds étés sont aptes à fournir
la verve de l'écrit, son plaisir en satin...
***Défi proposé par un ami ...pseudo "Orpailleur"...
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*** Un bonheur aplanit cent malheurs ***