En passant
Je le voyais cet enfant
L’éclat de ses yeux noisette
Il allait par tous les vents,
Pour jouer de la trompette.
Au passant qui prend le temps
Car il ne demandait rien
Oh douceur de ses dix ans
Joli petit comédien.
Je lui tendais un bonbon
Il me regardait fuyant
En répétant toujours non,
Pour faire plaisir à maman.
J’avais les yeux plein de larmes
Il n’avait plus de maman
Doux refrain était son arme
Puis il partait en courant.
lilas
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la poésie est le parfum de l'ame
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