Plume d'argent Inscrit le: 22/1/2007 De: sur le versant sud de mon coeur |
Demandez-moi, Demandez-moi de gravir ce sommet interdit, Sans y planter mon sceau, sans nul autre délit. Je resterai de marbre. Sous le joug de vos pulsions Je deviendrai fou, verrai renaitre la passion. Murmurez-moi le soir lorsque vous y pensez, De vous offrir de quoi, doucement patienter. Je ne saurai que faire, damné seul dans l’enfer, Mes pensées en fusion, ne sachant plus qu’en faire. Froideur dans un cœur pour qui aimer ressemble, A ces jours qui pareils, à un puzzle s’assemblent. Je ne vois pas plus loin que la minute suivante, Et je ne fuis ailleurs que quand la passion s’évente. Poète de mille vers poète à sens unique. Les femmes, que j’adore, sont toutes fantastiques, Sont pour moi un trésor que je garde en mon sein, Cachées dans tous mes rêves que j’oublie le matin. Je sais où toutes se trouvent, chaque larme est épiée, Chaque larme qui coule a son propre secret. Nous parlons quelquefois quand nous nous rencontrons, Je leur rappelle alors combien nous nous aimions. Chaque larme partie je m’en souviens encore, C’est comme si je voulais, que toutes me dévorent. Je sais où toutes se trouvent et aucune infidèle, Aucune que je n’oublie, bien trop qui m’ensorcellent. Demandez-moi de rester les mains nues, Toute une vie durant, de mes sens être déchu. Je mourrais alors si mon cœur ne battait plus Au rythme de l’insouciance. Au son qui m’a tant plu. Les souvenirs sont là , précis et délicats, Comme certains nuages, caveaux de mes émois, Demandez moi d’en chasser ne serait-ce qu’une partie, Alors je perdrais tout, et mon âme et ma vie. Stéphane CHENEVAS-PAULE 2 avril 2015
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