Il compte ses pas
Il a fait des mil
Mais au constat
Le font si peur
Ces géants ,
aux pieds d’argile
De son humeur
Il le sent
Il le précise
Il se révise
Il recompte ses pas
Ils ne sont que deux
S’il soulève un, cahin_ caha
L’autre en veut
Et dans ce creux
Ces pieds en l’air
Il se laisse faire
Le verbe le feint
Comme l’effet vin
Il n’est qu’un verre
Et on voit douze
Peut être c’est treize
Et ils s’épousent
lui , à l’aise
Le regard devant
Comme au paravent
Il essuie la glaise
Au mois d’avril
Il n’attend des fraises
Le temps ; le lèse
Et le rend docile