C’est une histoire pas si vieille,
Mais l’temps commence à l’effacer,
Tant qu’elle est encore vermeille,
Dans mon cœur, j’veux vous la chanter.
Elle est joyeuse comme la lune,
Elle a des reflets d’arc-en-ciel,
Cette chanson de l’infortune,
Qui naquit d’un souffle essentiel.
Je crois bien que je t’ai aimée,
Le temps d’une promenade,
Le temps d’un verre au café,
OĂą mes doigts devinrent malades.
Je crois bien que je t’ai aimée,
Peut-ĂŞtre mĂŞme nous Ă©tions deux,
A voir le trouble dévasté,
D’un bonjour au fond de tes yeux.
Lors, que serait-il advenu,
De notre histoire naissante,
Si le chemin n’avait voulu,
Prendre une pente descendante ?
Nous ne le saurons jamais,
Mais l’importance n’est pas là ,
L’importance et je l’admets,
C’est d’avoir frissonné pour toi.
Je crois bien que je t’ai aimée,
Dans la douceur psychique,
De nos rêves simultanés,
Qui ne sont restés qu’idyllique.
Je crois bien que je t’ai aimée,
Où du moins j’ai osé le croire,
Car dans l’amour, y’a danger,
Et j’ai eu peur d’changer d’trottoir.
Te souviens-tu autant que moi,
Des quelques jours trop furtifs,
Que l’on passa à dire, je crois,
Des mots au fond que fugitifs ?
J’en garde un souvenir heureux,
Sans tristesse et sans déception,
La vie est pleine de drĂ´le de jeu,
Voici pour toi, cette chanson.
Je crois bien que je t’ai aimée,
J’en suis presque même certain,
Que ce fut doux à tes côtés,
Sois heureuse sur ton chemin,
Je crois bien que je t’ai aimée,
Mais après tout, qu’est-ce qu’on s’en fout,
L’histoire ne retient le passé,
Et garde que des images floues.
Alors Ă quoi bon la chanter ?
LoĂŻk Perrin
(
www.loikperrin.fr)