Les larmes de la nuit
A l’orée des clairières
J’aime me promener
Entre rêves et lumières
J’ai souvent voyagé,
Lorsqu’un rayon de lune
Traverse les feuillées
Les étoiles une à une
Se mettent à tournoyer,
Muette devient la nuit
Et au silence meurt
Il n’y a plus de bruits
Mais la magie demeure
Parfois le vent fredonne
Et sous ses doigts habiles
Les feuilles tourbillonnent
Sur les arbres immobiles,
Au temps des heures blêmes
Les larmes de la nuit
Se posent en une brume
Sur l’ennui éconduit,
Le vent redevient souffle
Il ne sait plus jouer
Doucement il s’essouffle
Le jour, vient d’arriver…
Martine Alliot Miranda
08/05/2015