Comment ignorer qu’à cette heure,
Partout, en cet avide et triste monde,
Les hommes sont victimes de la peur,
Et les enfants ne font plus la ronde…


Mais comment ne pas penser d’abord à toi !
Puisque de mon monde, tu es la seule loi…

Je mordille ta bouche de couleur vermeil,
Puis tes seins ronds, d’ou jaillit ton cœur,
Tes mains ruisselantes de caresses-soleil,
Jouent sur mon corps avide de douceur.

Sur ta peau, chaud désert de sable doré
Je voyage jusqu’à l’îlot de ton ventre blanc,
Je butine, caresse et recouvre de baisers
Ton corps d’albâtre au parcours enivrant.

L’amour présent entre nous explose,
Quand tes caresses deviennent supplice,
Je pénètre en ton antre, et m’impose
En troublant la quiétude de ton oasis.

Mes élans glissant comme sur du velours
Nous entrainent jusqu’au bout de nous,
Pour vivre ensemble l’aventure d’amour
Que seuls connaissent les amants-fous !

Quand ton sourire trouble mon émoi,
Que ton regard azur reflète ma joie,
Tu es maitresse du pays de mon cœur
En imposant ta beauté à ma laideur !

Comment ne pas penser d’abord à toi,
Puisque j’aime que tu sois ma seule loi…