Sous mon lit d’argile lézardé suinte l’eau
Soudain ma raison perd l’ordre de ses mots
Qui se dispersent au gré des vents
Messagers inconnus de mes émotions
Une averse de baisers échoue sur la grève
Agitée par le feu qui embrase mes rêves
Les grains exaltés fouettent mon visage
Deux cœurs de sable naissent sur le rivage
Sur les braises de nos corps en fusion
Mon cœur frémit pour cette tendre passion
Charef