C’est l’heure où le soleil se meurt avec le jour,
Où la mer a rougi sous son baiser d’amour !
C’est l’heure du silence où déserte est la plage,
OĂą crisse sous nos pas le brillant coquillage.
Où porté par la brise un dernier pétrel
Soudain en passant vous frĂ´le de son aile
Et la vague n’est plus qu’un soupir qui soulève
Son corps harmonieux qui s’étend sur la grève.
C’est l’œil de feu d’un phare au lumineux faisceau,
C’est l’étoile filante en s’arrachant d’en haut
Se noie au grand large où l’horizon s’efface,
Sombrant dans l’infini qui absorbe sa trace !
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