Les tableaux que dessine la nature ; sur de continus mamelons
Se succèdent, en de fines mesures, habillant talwegs et vallons
Peut-on les décrire au printemps; ou voir, puis qu’ils ne durent
Restons là, nous les contemplons du haut, ou’ le bon augure

Appelle, les cœurs en cet amont, vite venez, le temps est si mûr
Faites travailler vos inspirations remplissez vos cœurs de cures
Les tons défilent,prennent l’allure ; l’humeur invite la passion
A la souriante dame, ses parures et ses beaux poètes en narration

Souriants, aux éclats de ces boutures,sublimes; riches floraisons
Ils goûtent ici et là de sa luxure,de printemps ,avril sa saison
Défilante,apaisante à tout instant,hallucinante en ses coiffures,
Sous feuillage naissant,qui cache ses belles ; fines ligatures,

Qui font tomber en ses maillons, que sont aimables ses filatures,
Arabesques tableaux vivants, enchevêtrés, saillantes nervures,
Le temps est à l’aventure, à la recherche d’un bel esprit, errant
En ces images moulures du Grand Créant, que de la belle fusion

Enveloppés de ces murmures, que beau sera au loin cet horizon
Plein de belles exaltations, d’âmes et cœurs si purs sous l’azur
En exquises natures, sous les effets de ces raffinées sensations
Que de devines pulsations ; qui guérissent toutes les blessures