A cette oiselle de Damas
Je lui ai dit: " on se verra!"
Elle m'a dit: "il se peut, pourquoi pas
Dans ton pays ou si tu veux sur mon territoire
Quand l'histoire retrouve sa mémoire
Et quand notre fête se célèbre
Comme chez les nations de l'univers
Une fête vécue depuis son hier
Sans mourir après demain
Quand le henné de la joie revient
Aux paumes des belles pucelles
Quand le chant nous revient
Comme si on s'était bien soulé
Quand notre feu dans son coin ne s'éteint
Et l'on aime et je t'aime et tu m'aimes
Du commencement jusqu'au bout du temps."
Je lui ai dit: "Pourquoi les oiseaux reviennent
A la place du rendez-vous à l'unisson
Malgré les nuages, malgré les faucons
Et malgré les mers et les terres éloignées des terres?"
Elle m'a dit:" Parce que les oiseaux volent
Ne trahissent et ne nuisent par amour
Et que les oiseaux aiment...aiment...aiment
Et aiment assez lors de la nostalgie du retour
Ils partent ensemble vers leur destination
Avec la force du renfort dans leur union."
Je lui ai dit;" Damas est ma terre
Au nom de Damas, ne rate alors ma rencontre!"
Elle m'a dit:" Il est possible de se voir
Cela dépend toujours de leur montre
Et s'ils veulent, il ne se peut pas
Tout dépend du choix de leur seul diantre
Chez toi et s'ils veulent pas chez moi"
Triste rencontre avec une oiselle
Vêtue d'une très lourde tristesse
Aux paroles parfois aigres et parfois miel
Et il y a des paroles qui blessent
Sous le regard malveillant du ciel