SOCIÉTÉ VENGERESSE NORMALISÉE

En nous courent des fantômes
Visibles par certains,
S'érigent alors des dogmes
Pour appeler au climat saint

Par volonté, par volupté?
ces certains qui campent en nous
Alors, qui bien donc est le fantôme?
Se livrent-ils duel en nous?

Vengeance, bornes passées,
Que reste t'il des joies?
D'évasions et raisons mimées
Que plus personne ne voit

Suivre, ou rebrousser l'âme
Les moutons dansent entre eux,
Les rebelles, eux, tentent le Glam
Et repêchent aux fantômes glorieux


et...


SANS NOM

Qui donc le vague à l'âme nous envie?
Es-ce un terrien à la langue prolifique?
Souterrains remaquillés, éclairés, s'ouvrent,
Juste des couloirs rectilignes et scrupuleux

A moi! Laissez moi une corde, une pour mon âme,
Damnée soit la descente jusqu'ici,
Ils parlent de prolifique, d'essentiel,
Tout à coup, à présent, le couloir s'est changé en puit

Bon hurlant de ses tripes, Mon âme! Mon âme!
Je reste bien assis, sur le fond humide
Et n'ai aucune idée du prolifique de mon état,
Seul à présent, un point rouge me sert d'horizon

La nature s'est tue, seule l'eau chantonne,
A moi! Ou bien laissez moi ici, cas Cornélien,
Le point rouge me fascine,
Un jour sans doute, nous en discuteront

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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.

C est vrai que la société actuelle donne bien du fil à retordre ....

il semblerait en vous lisant que le poète voit plus loin que la plupart (y compris "les notables") des citoyens, j'ai aimé cette profondeur dans les "états d'âme" du poète; qui le place bien haut et bien visionnaire, merci


yann

Merci les amis