( Hommage).
A "celles" qui m'ont reçue et accueillie, dans l'Amour, en l'Abbaye Cistercienne de Notre Dame de Bonne Espérance, en Juin de cette année.
Poème écrit en Juin 2015.
Je vis l'ombre tomber la nuit sur le parvis.
Il n'y avait ni bruit ni clameur soudaine,
A peine le danser dans sa traîne de Reine
Le furtif à sereine d'une ombre épanouie.
Tout en murailles closes de soleil à demeure,
Le sommeil au dormeur de la brique rougie,
Empilait au logis dans le creux de son heure
Les minutes à fleure allumées de bougies.
Des couloirs à silence suivaient âmes flambeaux,
De sourires angelots à doigts joueurs de Lyre
Dans des éclats de rire sur le front du repos,
Qui baîllait sans un mot leur vouloir y dormir.
Le clocher s'était tu et fouillait les nuages,
Dans un Ciel à vertu attendu de la pluie,
Aux candides d'épris de caresses à orage,
Qui versait son passage en prier de compties.
Dans cet allégorie hymne à chant de silence,
Bat au coeur de l'esprit l'infini du meilleur,
A l'âme Poésie d'une fleur à alliance,
Où l'Amour est conscience à plus loin de l'Ailleurs.
Une écoute d'étang à murmures frissonnées
Enfilait dans un gant à ce prier d'offerte
Ce que les yeux fermés ouvraient par la fenêtre,
Vers l'ogive à lumière d'une voûte croisée.
Dans le seul de regards d'émotions à étoiles,
J'écoutais les monter de ces souffles de pierre
Antonner l'à genoux de leur voix à prières
Où ne baignait l'austère que d'Amour à chorale.
Dans ce noir à si clair, j'ai faufilé l'entrée,
Au plus froid de la nef à pieds nus de par terre,
Dans une aube légère d'âme encapuchonnée
D'une plume à Aimer bien Au-Delà d'un Vers.
Elles chantaient. Elles chantaient le quatre du matin
Sous des voûtes à ombre de danses chandellières,
Elevées sanctuaire à échos de priés
A douceur de raies à bains nus de lumière.
Dans le cinq de coeur haute d'heure éveillée,
J'ai marché le poussé du pieds nus de mon âme,
Sous le cloître pavé à longer d'une larme,
Au jardin de ses fleurs à n'éclore que d'Aimer.
Arwen/Aïna
Ecrit en Juin 2015.