Temps présent comme tu feins
Printemps, à couleur de sang
Étés, fruits vides , secs et sans
Dis moi, comment je te peins ?

Ta couleur n’a jamais existé
Du rouge vif, mêlé à la terre
A chaud, les pleurs des mères
Que de chagrin qui s’enkystait

Les âmes vagabondes et les pieds
Qui sur une raille ou du barbelé
Ou sur le reste d’une épave, noyé
Dans son bras un enfant larmoyait

Reçoit ce coup d’un autre vigile
Pendant , que l’autre elle court
A la rencontre du destin si court
Non il faut qu’elle atteint cet île

L’autre qui lève haut le bras
Mais avançons avancez bon de Dieu
Lui en peurs, au loin il ne peut
Poussé par ce petit , secoues- toi

Mon vieux , oui je veux en finir
Avec la peur , hantise et sort
Devant, oui elle m’attend ma mort
Moi qui n’a cet âge de réfléchir