Plume de platine Inscrit le: 27/12/2013 De: |
Lumineuses nuits encéphales Inerte, allongé sur mon lit, Depuis déjà un certain temps, J’accuse honteux, mes inepties, Encore une fois se répétant.
C’est toujours dans la souffrance, Que le cerveau se réveille, Qu’il révèle la toute brillance, De sa palette sans sommeil !
D’où vient ce désir atroce, De sombrer dans les paradoxes, Qui ruinent au-delà de l’écorce, Le cœur au corps de son équinoxe ?
La douceur et la violence, Le repos et la vaillance, La savoir et l’ignorance, La faim et l’abstinence.
Le sourire s’en suit des pleurs, La solitude d’être à plusieurs, La ligne droite qui écœure, Tant elle reste sans saveur.
D’où vient cette dépendance, De ne savoir faire, simplement, Et ce, en toute transparence, Ce que j’apprends à mes enfants ?
Raison gardée et justesse, C’est si facile quand tout va bien, Mais de mon ombre, allégresse, Je suis et reste l’orphelin !
La volonté ne suffit pas, Enfin, elle ne me suffit plus. Au fond, est-ce que vraiment j’y crois, A une guérison inconnue ?
Seulement, en ai-je l’envie, Tourner le dos une fois pour toute, A ce poison qui me ravit, Qui tient la flamme de ma déroute ?
Incessamment je repense, A toutes ces nuits de calvaire. Mais lutter contre moi-même, Me permettra-t-il d’avancer ?
N’ayant une réponse à donner, Je me dis face à ce dilemme, Que mon orgueil dont je suis fier, Me fera taire cette souffrance !
Et si la lutte ne s’achève, Qu’au pied de mon lit de mort, Je savourerai la sève, D’avoir combattu sans remord !
Il est déjà tard, enfin tôt, Le jour essore ma folie, Il est des nuits où le cerveau, A lui aussi ses insomnies.
LoĂŻk Perrin
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