Ce qui se tisse d'entre brise et rosée,
Se lit en ce qui se valse de cils..à nu de coeur.





De quelle grâce d'y verdir cime au bleu ciel
à mon sort fais tu chère, un don providentiel ?
ô que j'eusse été d'un coup de sabre percé
Plus clément que ton regard à me transpercer
Et je ne sais par quel Art à dompter mon coeur
Usas tu subtile d'un pouvoir ravageur

à ta grâce obéissent éclats de l'aube au rais mauves
M'a fallu choir en enfer pour qu'à ton éden accéder
Moi la feuille morte jadis proie aux vents,grise et cédée
Dans l'immense de ton coeur y trouvai sublime alcôve

Qu'ainsi mon être de moi s'évade à te rejoindre
Comme d'une cage s'évaderaient des oiseaux tristes
Celà m'est à l'âme qu'on dirait rêve que fait l'autiste
à ouvrir en l'ailleurs des brêches d'où lune atteindre

Je t'aime d'Elle enfant à vous fée|air cygne
Que faut il encor pour que valsent signes
Tu (pleux) d'intense en l'entier de moi en Nous
Ce que de lac fait l'onde et crée le remous


Tu (pleux) d'intense d'aimer...

Ce que d'énigme s'infuse en mon être
à s'y couler de veine à m'y renaitre
D'Elle de toi à m'y envoler haut
Au delà tout ce que peut d'art un mot,
Moi la feuille morte,me réinvente
De caresses de chaleur éminente

Qu'as tu fait donc à mon Nord,dis Amour!
Que tout chavire et de quel saint atour
Que d'un baiser enchanteur mis coeur nu
Ciel et terre,et le temps n'existent plus

Tu m'as de l'âme à l'entier de tout
Et ce que de ma chair nais tu, est fou
à même jaillir de neige l'eau et feu
Tu (pleux) dans mon coeur,je neige en tes yeux

Je ne peux vivre que de t'aimer fort
Tu es mon mal et mon bien réconfort
Je veux ivre t'aimer à y perdre raison
Tu es ma maladie et ma guérison

De rien d'autre ma veine est remplie
Que de toi qui coule en moi ,d'être mon sang
Toi qui joues mon coeur et le tien à l'unisson
Ce que de Neige fond,surprend d'Eau vie

Auréolés de mauve,âmes éblouies
Instant d'Enigme où nos corps démunis
Nous entends tu amour,renaitre pluie?
A'Rosée nos coeurs d'ivresse de nuit


Ce que de châle effleure soie d'intime
Dans l'obscur emperlé de nu sublime
Déterre braises que neige enrobe
Et le feu embrasait l'ô ! jusqu'à l'aube


Et fondait la Neige en Eau d'entrelacs
Calmant tumulte des flots et ressacs
Tu 'pleux',je 'pleux',nous 'pleuvons' d'amour
L'Art qu'en ciel apparait beau à l'azur

C'est d'intense d'aimer...sans jamais dire pourquoi.

Coheen 11-09-2015 (poème pour toi Aina)

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