Souvent,
Quand arrive le soir,
Que la nuit me couvre,
De son duvet miroir,
Dans mon esprit, s’ouvre,
Un champ.

Un champ,
Aussi vaste et vert,
Aussi beau et tiède,
Qu’un mirage ouvert,
Vers un rire remède,
D’enfant.

L’enfant,
D’hier ou d’aujourd’hui,
De mon présent passé,
Embrun de nostalgie,
En mon cœur parfumé,
D’encens.

L’encens,
Sucre des souvenirs,
Indélébile feu,
M’incitant à partir,
Pour découvrir les bleus,
Torrents.

Torrent,
Jaillissant de la roche,
En éclats vaporeux,
Dans mes bras de mioche,
Dorment tes orageux,
Volcans.

Volcan,
Symbole de ma colère,
D’un rêve utopiste,
D’un jour voir sur terre,
Sept milliard d’humanistes,
Vivants !

Loïk Perrin