Par une nuit
S’augurant immortelle
J'ai pour visite
Une tendre larme
Gentille compagnie !
Elle Caresse mes cernes
Avilissantes et rebelles
Puis se réjouit d’en sortir
Sans trop perdre de sa fragile vigueur
Heureuse d’être encore en vie
Elle entame avec grâce
La fin de son odyssée
Embrasse ma joue
S’étonne d’y être la bienvenue
Un peu plus loin
Déçue de l’indifférence
De mes lèvres froides
La coquine les envahit
S’étale de tout son long
Sur cet étrange quai avare de sourire
Lui offre sa chaleur
Puis disparait absorbée
Par le rythme entrainant
Qu’elle a fait renaitre
Je ferme les yeux
Et m’endors,Apaisée,
Jouissant De la saveur du sel
De son amitié.
Aminini
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