Me serais-je brûlé aux feux de tes désirs ? . . .
Me serais-je brûlé aux feux de tes désirs ? . . .
Les mousses m'ont découvert l'eau de la tendresse
Et jaillit la fontaine où coule ton ivresse
Où je me suis noyé aux vagues de tes pleurs
Sous leurs flots sécheront nos larmes, âme soeur.
Tu souffles sur mon être un chant de poésie
Balayant la tristesse en des notes de vie.
J'entends sourdre leurs voix qui bercent notre espoir
Pourront-elles franchir les vastes murs du soir ?
A l'horizon s'étend l'écho d'un clair murmure
Qui perce nos miroirs telle une déchirure
Où j'entends siffler le tremblement des jours
Qui s'élève à l'aurore en tourbillons d'Amour.
Je cherche leur empreinte en ma flamme étourdie
Révéle l'étincelle en mon âme engourdie.
Me serais-je brûlé aux feux de tes désirs
Où s'éteignent nos chants dans l'ultime soupir.
Dans les ombres du ciel irradie ton image
Qui peint nos coeurs joyeux aux ailes d'un nuage
Où vibre ta lumière en lueurs évanouies :
Dans ma nuit qui pâlit, mon rêve s'éblouit.
Pascal
Le 14 octobre 2015.