Je me suis trop souvent interrogé,
Sur les tourments, qui t’avaient habité.
J’avais le désir, un peu prétentieux,
De voir revenir, un rire dans tes yeux.
Pas à pas, je m’avançais sur les traces,
D’un combat, aux allures de menace,
Qui dans ton cœur, semblait se répandre,
Ais-je commis l’erreur, de le comprendre ?
Car sans raisons, tu t’es évaporée,
Sans oraison, de moi tu t’es passé,
Et ce fut comme un souffle, qui expire,
Dans la nuit qu’on étouffe pour mieux mentir.
Mais par politesse et par compassion,
Mais par gentillesse, pour l’humiliation,
Tu as fait en sorte, que tout doucement,
Se referme la porte, du rapprochement.
Je t’ai maudit pendant de longues heures,
Je fus aigri, des silences langueurs,
Le portable greffé, dans ma main droite,
Attendre et panser, mes pensées étroites.
J’ai voulu, par n’importe quel moyen,
Te dire : vois-tu, cela ne sert Ă rien,
De me fuir, comme on fuit la maladie,
Tu as aux rires, des Ă©clats infinis.
Mais à présent, je consens à me dire,
Que c’est surement, pour mieux guérir,
Que tu as choisi, de prôner l’absence,
Que tu as saisi, l’ombre du silence.
A moins que j’ai, sans m’en rendre compte,
Dépassé le trait, de ton voile de honte,
Ou alors aurais-je, commis le crime,
D’en avoir fait cortège dans mes rimes ?
Mais après-tout, qu’importent les raisons,
Le résultat au bout, garde le nom,
De mon échec et d’une désillusion,
Mon cœur sec, en porte les effusions.
Tu as sans doute, totalement raison,
D’aller en route vers un autre horizon,
La vitesse des mots, te ralentit,
L’ivresse des sanglots, ne stop ta vie.
Alors, j’écris pour que le souvenir,
N’efface le corps de tous tes sourires,
Je veux garder, la trace de ta larme,
Que j’ai vu perler, un soir d’alarme.
Oui, je l’admets que ça ne sert à rien,
Le temps d’un regret, tu es déjà loin,
Tu n’en n’as que faire, de mes états d’âme,
Si c’était à refaire… Adieux madame.
LoĂŻk. P