Soupir inachevé qui s’éloigne de moi
Sur le ruban de bitume qui se découvre
Bordé de roses de jasmin et de lilas
Douceur de tes caresses que je retrouve
Ton absence n’est qu’illusion
Un doux mensonge éphémère
Partitions des lamentations
De l’orgue du temple austère
La dérive de l’épave en mer
Emporte avec elle mes secrets
Tombeau fuyant de mes malheurs
Noyés par les flots déchainés
J’aime l’odeur des algues marines
Sur les rives lointaines du temps
Bercé par les vagues salines
Des marées basses de l’océan
Charef