Hier encore c’était ma fête
Souriante tu t’es jeté dans mes bras
Toi qui tenais enfin ton poète
Reviendras tu un jour sur tes pas
Tu sèmes les mots aux grès des paroles
Bouquet de fleurs aux creux de tes mains
Myriade de couleurs dans leur course folle
Qui illustrent les marques de ton parfum
Mes longs soupirs langoureux t’inspirent
Une averse de baisers que tu m’envoies
Ils transforment mes peines en sourires
Et laissent mon cœur n’aimer que toi
Grave nos noms sur l’ombre de l’ambre
Subis mon châtiment au fond de ta geôle
Compte une à une tes blessures en nombre
Et offre-moi tes lèvres comme une obole
Charef