Hé ! Toi l’oiseau de feu
Regarde-moi droit dans les yeux
Laisse-moi voir l’immensité des cieux
Pour m’évader d’ici à mille lieux
Chaque matin les miettes de pain
Que je t’offre au creux de ma main
Ressemblent à mes doux chagrins
Qui caressent tendrement ton sein
charef
A tous mes amis poètes qui habitent Paris