Elle avait connu les abimes
Des pentes où le chagrin s’abime
Pauline la coquine
Elle avait rêvé des jours de tourmente
Du déclin du soleil qui s’invente
Pauline la coquine
Elle avait aimé détester la vie
Tuer le temps pour voir surgir l’oubli
Pauline la coquine
Elle avait oublié ses hauts le cœur
Sur le fil du souffle de son bonheur
Pauline la coquine
Elle espérait de meilleurs lendemains
Pour la brise qui caresse ses mains
Pauline la coquine
Berceau de ses plaisirs qui s’éveillent
Sans regrets des longues nuits de veille
Pauline la coquine
Elle a égrené un à un ses jours
Sacrifiée sur l’autel de l' amour
Pauline la coquine
Charef