Mon père aujourd’hui n’est plus lĂ
Il est parti pour l’au-delĂ
Abandonnant son vieux trophée
Quelque peu usé
Mais sur sa tombe chaque jour
Chutent encor des larmes d’amour
Quand une main vient caresser
L’objet exposé.
Si un beau jour, il m’arrivait
D’avoir exprimer un souhait
Je pense que ce s’rait d’abord
Oui ce s’rait d’abord
Comme mon père, je voudrais
Avoir chez moi beaucoup de fées
Pour s’occuper de mon vieux corps
Très longtemps encore.
Je n’irais pourtant pas jusqu’Ă
Me faire poser une jambe de bois
Même si là , j’ai un vieux corps
Oui, j’ai un vieux corps
Quand ma biche est aux abois
Et qu’en moi monte cet émoi
Mon sexe n’est plus en décor
Sacré coup du sort.
Chibani