Il était un vieux d'un certain âge,
Qui vivait seul dans sa petite cabane.
Faite de carcasses et de branchages,
Sous un pont en pleine campagne.
Chaque matin, le pauvre vieillard,
Vêtu de longs habits en haillons.
S'en allait dans l'épais brouillard,
Pour aller chercher son crouton.
Il souffrait dans sa profonde misère,
Sous les yeux et les cœurs insensibles
Le soir, il se couchait par terre,
En grelotant dans le froid terrible.
Un matin on ne le voyait plus dehors,
Sa cabane ne marquait plus sa présence
Plus tard, on avait appris sa mort
Ainsi, il était parti dans le silence.
Clotilde
"Une pensée pour toutes ses âmes qui vivent dans les rues, souffrent et meurent" ...
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