Dure et simple
A la fin de sa dure journée de travail,
L’ouvrier de ferme très fatigué baille.
Il est bien temps de rentrer des champs,
Les bottes souillées, le pas nonchalant.
Après avoir perçu le maître des lieux
Et lui avoir fait le rapport au mieux,
Il rejoint l’étable où il a son endroit.
Dans le fond, délimité par du bois.
Sommier en lattes, un vieux grabat,
Petite table vermoulue, siège bas.
Le chauffage fourni par les vaches,
Trop de giboulées, il met la bâche.
Malheureux, non, je ne le pense pas,
De toute sa vie il n’a connu que ça.
Des parents déjà ouvriers de ferme,
L’école pour lui fût à courts termes.
A dix ans, pas de jouet ni de baiser,
des outils pour astiquer les clapiers.
Deux ans après, il dirigeait le cheval,
Labour, hersage, c’était son idéal.
Entre temps, il construit une cabane,
Il y met tout le cœur, c’est pour Jeanne,
Plus tard il la mariera et l’enfantera,
C’est comme ça ! Et la roue tournera.
Là est la vie de ces gens gênés et fiers,
Doués d’avoir réussi de bonne manière
Ce passage sur terre sans vraie passion.
Nature et simple, il n’y a pas de raison !
CHRIS Pour vous
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chris pour vous
salutations