La nuit cendrée pose nos plaines...
La nuit cendrée pose nos plaines,
Le jour descends des jardins,
Aux ailes closes des roses.
Juste toi aquarelle,
Sur l'aube à fleurir
Un soupçon irréelle,
Le coeur nu sur ta peau.
Le regard lisse à plaisir,
Que tes mains appellent
À glisser en corps et encore,
À enfouir le mien.
À mêler nos chairs d'encre et feu,
Arracher les fers aux amours fatales,
Fendre la nuit en deux parts égales,
Tutoyer Dieu jusqu'en enfer,
Et brûler jusqu'à demain.
Serge Mielly 29 Janvier 2016