La naissance des yeux. (Philosophie de l'iris.)
La naissance des yeux.
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(Philosophie de l’iris.)
Le jour viendra,
Et il aura tes yeux….
Front ouvert sur le ciel,
Un voyant sur l’espace,
Le globe s’enfuit, niche artificielle,
S’enfouit, disparaît, en impasse.
Iris m’a tué,
Aux pupilles dévorantes,
Cillant à Charybde, perpétué,
Globuleuses amarantes.
Côté jour, côté nuit, atteindre l’obscurité,
Autour d’un soleil à faire tourner la terre,
Comme tourner de l’œil, en regard entier,
Le sol se renverse, en lumière délétère.
Clin d’œil,
Le fond de l’air, vitreux,
Respire son deuil,
Paupières au destin désastreux.
Jouir au regard bouleversant,
Pour voir s’enfoncer sa propre mort,
Le voyant de la vie, s’enfuit, renversant,
Le soleil imprime aux rétines ses remords.
La lumière avance,
Touche du doigt, la nuit,
L’œil pleure, balance,
Voyant un univers qui fuit.
Donner la vue, l’infinité du ciel,
Pousser du pied, l’éternelle nuit,
Myriade étoilée, fendant la voûte démentielle
Haut le corps en plaisir, l’œil en désir s’enfuit.
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