L’après-midi se fait lente,
Dans mon cœur qui s’impatiente.
Balancement entre deux eaux,
Vive demain, mais pas trop tĂ´t.
Le plaisir pervers de l’ennui,
Envie de vivre, mais sans vie.
A la recherche d’un passetemps,
Tout aussi rapide que lent.
Qu’aurai-je de mieux à trouver,
Le sens profond de mes pensées ?
Vouloir tout et son contraire,
Rêver d’été en plein hiver,
De richesse dans l’infortune,
De l’oubli dans la rancune.
N’est-ce pas le propre de l’homme,
Que de n’savoir aimer sa pomme,
De n’avoir jamais conscience,
Que lorsque naît la souffrance ?
Alors j’écris ce poème,
Comme un simple théorème.
LoĂŻk Perrin