Ton épaule qui surgit de la brume
Le linge blanc qui crisse sur ta peau
Comme un coton abandonné
Tu lis
Les lettres s’évasent
Et s’envolent vers toi
Elles courent sur tes yeux
Encore humides
Tu lis
Immobile, le temps s’équilibre
Balançant tes lignes posées
Ton regard s’y appuie interrogateur
Sous le mur blanc des questions sans réponses
Tu lis
Le plateau du temps à l’étale
L’écrit raconte le jour et la nuit
L’homme et le monde
Si grand
Les rivières gardent la parole
Elles coulent encore sur ton sommeil
Sans pareil
Du temps passé
Du temps à venir
Tu lis
Christophe Vacher
REPONSES AUX COMMENTAIRES
espace anti-remonte d'auteur, Copyright© at124mpu#678 : merci anemone-, merci parfundoux, merci à toi EvilFranck
Merci à Eden - mon amie, à laDiseuse laBienvenue, à automna, à adn - dois-je vous dire Vous ?
@Merci Linette - rien que le nom joli "Saint-Laurent d'Aigouze", ça me fait rêver...
@Luzdelsol : "Todo pasa y todo queda, pero lo nuestro es pasar" - (lo) A. Machado dixit
@ Wandake : merci les indiens, j'aime beaucoup, et pas que d'Amérique... quoique
@yoledelatole2, au pseudo si joli, merci pour tes mots
@lapin1947, je réponds oui, bien sûr
@maryjo, merci de ta présence
et @Daniel, bienvenu
et puis @cristof75 merci merci, et je ne vous démens... rebonjour...et bisossi...
@Michèle, merci pour tes mots Gente Dame, à te relire aussi, rouge aux joues
@buveurdelune, merci de passer par ici, et d'aimer mes quelques mots
Et @ Jessye qui manquait, et qui est là , où ? , beh là !