Une enfance volée.
Repost.
Quatorze ans, un corps de gamine
s’ébauchant en plein et déliés,
yeux facétieux sur une mine
qui lui donne l’air d’un farfadet
Un minois tacheté d’éphélides,
des rĂŞves de jeune fille en fleur
s’éveillant à l’amour, timide,
elle écoute délirer son cœur
Elle s’est murée dans le silence
prisonnière de son mal être
car le cap de l’adolescence
est un curieux baromètre
Non désirée, elle a grandi
trop vite et mal, fruit d’une étreinte
furtive sûrement désespérée,
flamme vacillante vite Ă©teinte
Dans un foyer désuni où
l’amour n’a jamais su percer,
élevée dans l’indifférence
des préoccupations adultes
Alors elle reste lĂ , fardeau
impuissant quêtant de l’amour,
désemparée, blessée, ses rêves
piétinés, son enfance volée.
Michèle G.
Copyright
Octobre 2013
----------------
La vie est belle il faut savoir l'apprécier.