Ă” pour vous madame,
Qui promeniez joyeux,
Votre chien au matin,
J’eus au cœur soudain,
Un Ă©tendage bleu,
D’ondes qui se pâment.
Moi qui passais alors,
Hasardeux et muet,
Les vagues dans la voix,
D’un océan d’abois,
Et de chants mis Ă quai,
D’vant l’ombre d’un port,
Je vis sans l’vouloir,
Au creux d’une chance,
Votre doux visage,
Parmi les nuages,
En proses prestance,
Fuyant le brouillard.
Alors dans la foulée,
Mon âme si revêche,
Pour n’en perdre une miette,
Voulu que j’m’arrête,
Afin que ne sèche,
L’encre de ma pensée.
L’inspiration parfois,
Demeure invisible,
Aux regards des passants,
Alors pour ce présent,
Aux lèvres paisibles,
J’écrivis cet émoi.
C’est pour vous que voici,
Ces vers éphémères,
Comme ce souvenir,
Qui de l’avenir,
N’gardera entière,
Que cette poésie.
LoĂŻk Perrin