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Mon cœur, t'en souviens-tu, peignant ma vie en rose
J'étais biche aux abois qu'une traque forlonge.
L'hiver brûlait ma peau en sa métamorphose
T'en souviens-tu le coeur! Elude les mensonges!
Et vous, bouche scellée, lorsque lèvres avides,
En morsures bleuies au joug de notre union
Dans l'absolu d'un cri, solitaire apatride,
Vous disez l'essentiel, redonnez-moi le ton.
Pour toi corps en déclin, jouant de complaisance,
Poursuivant le désir au fond des yeux de l’autre,
Que devient la passion sous ta peau en dormance,
Est-elle ce désert où tous les vents se vautrent ?
Car vous m'abandonnez, intuitif inconfort
Véritable gisant pétrifié de savoirs,
D'un signe, d'un regard, dites-moi que j'ai tort.
Bousculez donc ma vie, faites-en un devoir...