Mes ennuis se couchent
Dans les bras d’Hypnose,
Mes tracas se dissolvent
Au ombres de la nuit.
Les étoiles du sommeil
Raniment mes journées.

L’île de l'oubli
Au milieu d'une mer de tracasserie,
L’île de jouvence
Au cœur d'un océan de vie,
S'étale sur mes nuits.

Au sommet du rêve,
J'ai aperçu ton allure bienfaitrice ;
Ton apparence, la flamme du songe,
M'a entraîné au pays des fées.
Ton sourire sur des lèvres oranges
M'a entrouvert les portes de la tendresse ;
L'immensité de ton regard céruléen
A rayonné d'infini bonté ;
Un arc-en-ciel de bonheur
S'est déployé sur ta tête couronnée.
Les stigmates de ma peine
Se sont guéris aux rayons de ton soleil.
Mon quotidien sombre
Est devenu un bouquet de lumière
Illuminant ma personne insipide
De pensées jouissives.

L'aurore d'un matin en feu
Me tire d'un sommeil lutin,
Au rêve endimanché.

Je m'envole sur les ailes d'une journée
Habillée d'une nuit ensoleillée.
Je prends de l'altitude
Pour me transporter vers les vicissitudes ;
Depuis la montagne du rêve,
J'aperçois l'insignifiance de mes soucis.

Un rêve qui réaccorde les partitions intempestives de la journée...

Amitiés, Laurent

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En vérité l'art est enfermé dans la nature; celui qui peut l'en extraire, celui-là est un maître.
Albrecht Durer

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merci pour ce très bel écrit
bonne journée
Denise

Merci Denise et Laurent