Fleuve amazone
Flashback en uppercut,
Et les yeux en dedans,
Le cœur qui exécute,
Un concert menaçant,
Le fleuve amazone,
Qui joue les princesses,
Dans ma tête aphone,
Inondée de stress.
Je rejoins sans un bruit,
L’univers des fous,
Où je fus et je suis,
Un des derniers debout,
Le vide omniprésent,
Drapé d’solitude,
Me sourit et m’attend,
Feintant l’habitude.
Je recherche alors,
Comme un phare aliéné,
La trace d’un port,
Où je fus naufragé.
Mais il n’y a plus rien,
Que ce voile trompeur,
Qui m’offre son chemin,
Pour maquiller mes heures.
Et la vie continue,
De mensonge en reflet,
De fausses avenues,
En culs-d’sac bien vrais !
Le fleuve amazone,
S’déchaine sur mes lèvres,
En amour cyclone,
Irradié de fièvre,
Me rappelant combien,
L’combat est injuste,
Et qu’à chaque câlin,
La peine s’incruste.
Et la vie continue,
Et moi je m’envole,
Vers l’étoile perdue,
Où ma voix caracole.
Enfin le silence,
La brume sur le quai
La vie est une science,
Et l’homme… son jouet.
Loïk Perrin