Plume sèche d'amie inspirée
A Lydie
Une plume qui était une maîtresse de son encre
Parcourait la vaste nue pour en faire des jardins
Elle n'interdisait rien du beau même aux cancres
Et perdaient leur mauvais latin les grands gredins
Combien elle a donné de très douces caresses
A la page blanche pleurant les charmants vers
Et elle lui a dédié certains au charme qui ne cesse
Et la page s'est colorée de rose, de bleu et de vert
On venait de partout apprécier ce grand charme
Cléopâtre défilait, en toute beauté, sur le grand Nil
Et tellement émus, on versait tant de larmes
Devant le merveilleux sur un beau visage juvénile
Un jour, la plume féerique s'est refusé à l'écriture
L'encre, comme Antoine, est parti seul, très déçue
Plus de beaux poèmes, il n'y a que des blessures
Comme si l'esprit rebelle n'avait rien, rien conçu!
Viendront les beaux jours du charmant printemps
Peut-être se réveillera-t-elle la plume désuète !
Mieux vaut que son fan espère, espère et attend
De doux airs réconfortants qui du mal le remettent