A ce nordiste d’ami, Marc !
Je chante très haut ces urnes d’albâtre
Quand sonne trop l’ennui, ils viennent
Je crains les désastres, plus de désastres
Et me livrent Ă la douce joie mes peines
L’hiver, je n’ai d’âtre, ils sont mes âtres
Je voudrais inventer nombre d’autres mots
Mieux que merci, mieux que je t’aime
De mon olivier leur cueillir des rameaux
Et moissonner toutes les fleurs aux femmes
Les attendent mon cœur et mon chameau
Je ne trouve quoi dire et envoyer Ă Marc
Il m’a fait l’un des plus grands plaisirs
Et j’ai admiré dans le ciel un très bel arc
Que tout œil d’artiste ne peut que choisir
Et j’attends que se croisent chameau et barque !
Quand s’accumule trop sur ses cimes la neige
Je bru*lerai de l’encens pour lui et les siens
Ma prière lui parviendra jusqu’à son siège
Pour lui réchauffer le cœur et le rendre sain
Vers le Nord de mon ami, j’envoie mon solfège