On m’a blessé ou les affres de l’injustice
Votre canif noir est devant ma main tendue
Canif était ma main, velours était votre canif
Et le canif si rouge s’est simplement défendu
Contre la petite main de velours d’un coup hâtif
Quand la justice veut aller loin et de travers
La victime aurait nui à son pauvre bourreau
Deviennent mauvais le printemps, beau l’hiver
Et pour la sale injustice le risque ne serait gros
Le faible avocat saigne trop devant le spectacle
Il ne trouve le moindre petit fil conducteur
Désabusé et affligé, il attend un très grand miracle
Le juge est un diable, et l’injustice n’a de cœur !