Premier pas d’un bourgeon- Poème pour des amis qui se reconnaissent-
Les yeux montent, pas encore les pieds
Et le petit corps fragile ne répond
On tombe et à la mère cela ne plait
Il faut que le pied traverse le pont !
Le plus beau, on ne désespère
On voit monter un tout petit bout
Mais encore une fois, on perd les repères
On appelle dieu et tous les marabouts
Les jambes tremblent et on essaye
C’est presque fait, déjà on se lève
C’est presque fait, qui saura, qui sait ?
On est debout pour des minutes brèves
Et l’on voit bien se tenir la tête
Le cœur de maman bat mais très fort
Autour, tout mouvement s’arrête
Mais restent les yeux, tombe le corps !
Déçue, la bonne maman voit et pleure
Le bourgeon veut essuyer ses yeux
Lui aussi est doué d’un grand cœur
Et se fait le premier pas, louons le bon dieu !