La chambre,
Au firmament de cette sinistre pensée
Qui se meut au fin fond des obstacles perdus
Le râle de l’absence trace nos rêves.
Le départ irréversible s’installe à jamais
Pour parcourir ces belles journées éperdues
Et recueillir les vertes années des rêves.
Maléfique tristesse ouverte à cette vie
Qui croque l’avenir invisible envolé
Au détriment de cet Amour véritable.
L’opiniâtre rêve éternel perdure ainsi
A l’instar de la libre poésie étiolée
Plongeant sans fin vers nos faux-semblants semblables.
Le silence de sa présence éphémère
Explore les tristes mûrs de cette chambre
Pour venir mourir au fin fond de mon sommeil.
Le regard fixe la solitude amère
Vers tous les érotiques bienfaits de l’ombre
A l’horizon défaillant de notre Soleil.
Parcourir les rives de cette triste vie
Aux effluves rances de notre punition
Vers une meilleure perpétuité posée.
Abandonner cette innommable vésanie
A la recherche d’une quelconque opinion
Qui puisse me permettre d’être enfin aimé.
Le rêve ne peut mourir que dans l’absolu
Supposition d’une appréhension étiolée
Au nostalgique firmament de notre vie.
Parcourir irrévocablement l’espoir tût
Au seul risque de pouvoir enfin déceler
La sérénité d’un Amour réel réuni.
Basile BĂ©ranger Chaleil
Le 27 septembre 2016
----------------
Basile BĂ©ranger Chaleil