Courbé sur le feuillet
Prêt à y rendre l'encre
J'y mets l'âme divaguée
Vague à l'âme s'échancre
Une ombre à s'y pendre
À la branche d'un éclair
Un sombre sur du clair
Un soir seul à t'attendre
Je n'y peux rien j'y pleure
Mort, en cette période
Un brin d'hier m'effleure
Car demain sera morte
Aux morts va la mémoire
Et aux vivants la mienne
Partie aux quatre vents
Ma joie en cent miettes
Ramassant mon vivant
Pour le faire paraître .
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Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.