GARDER ESPOIR...ON PEUT DE TROMPER!
Huit heures, heureusement
Personne n'est venu
Moi, je suis venu avant
Que sont-ils devenus?
Ici les attendre et ils seront
L'attente, je l'ai connue!
Et j'ai déjà tout mon temps
Aiguille! Reste nue
Huit heures trente, mon dieu!
Je tremble, feuille d'automne
Que me sauvent les cieux!
En moi, une cloche sonne
Huit heures trente, mon dieu!
L'aiguille a ses bornes
Deviennent vides les lieux
Il ne faut que j'abandonne!
Neuf heures, gout amer
Il n'y a d'ombre à l'horizon
Le professeur perd sa grammaire
Est trop avare la saison
L'enfant a perdu sa mère
L'esprit ne dispose de raisons
Partout c'est la lourde misère
Douze heures, c'est bête!
Mais il faut croire la montre
Je rabaisse ma triste tète
Je perds le nord pour le centre
Mais, moi, je rachète
Parfois les aléas se montrent
Ce n'est même pas une dette
Je saurai tout quand ils rentrent