Ce soir je n’ai pas la force de me taire.
Je laisse libre cours à mon âme.
Une vague de tristesse m’envahit.
Le poète légendaire nous a quittés.
La mort plane comme un rappel.
Cette issue inexorable l’a emporté.
Léonard est allé rejoindre Bowie.
Sa voix crépusculaire va nous manquer.
Ses chansons tintées de mélancolie,
De sensualité à vous emporter.
Combien des fois ai-je dansé,
Au rythme de ses mélodies !
Dans toutes ces soirées de folie,
Jusqu’au petit matin des nuits d’été.
Une petite larme de nostalgie,
Versée ce soir, je me sens ému.
Le supplice de la vague,
A mon oreille vient chuchoter.
La bise glaciale de l’automne,
Vient tendrement m’envelopper.
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